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Thursday, January 27, 2011

Faustus

Je l’ai perdue dans les ténèbres d’une nuit sans sommeil
Dans un rêve doré qui était au mirage pareil
Dans le silence gelé qui chuchote dans un cimetière
Dans la froideur d’une rancune des mots amers
Parmi les cendres et la poussière d’un monde noirci
Pesant sur ma conscience comme un fardeau alourdi
Dans une volute soudaine d’une bougie étouffée
Dans le débris d’un champ de bataille déserté
Entre les haleines glacées d’une haine intense
Dans une tempête de rage, sans but, ni sens
A la bifurcation du chemin de la vie
Dans un instant sceptique et de désespoir dans l’esprit
Au fond d’un abîme dans le royaume des ombres
Dans un labyrinthe sinueux d’un enfer sombre
Je l’ai perdue à un petit moment de sourire…
J’ai perdue mon âme à la recherche d’un désir.

Wednesday, January 12, 2011

Something..

Something about your eyes reminds me
Of dim candlelight that leaps in flecks
in the white silence of a church,
the sad quiet air that settles in the calm of twilit streets,
the kind hands of my grandmother withdrawn  
in the recesses of her lap.
Now the shadows come out in bouquets,
monochrome flowers in a monochrome memory...
Like wisps of a dream edging on the verge of reality,
Dark, unknown, patient, groping for existence
like unborn children.
Something about your eyes
Brings to mind that waking state between
language and cognition,
where words hinge not on concepts
but flashes, images, colours and life
that is lived in the mind..
something about your eyes,
lives independently of you
like a dream half dreamt
that leaps and takes flight
from the boughs of your mind.